Les infections nosocomiales, ou infections associées aux soins (IAS), sont la principale complication associée aux soins dans les établissements de santé, ici au Québec comme au Canada et dans tous les pays. Avec l’augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques, les traitements contre les infections nosocomiales deviennent de plus en plus difficiles, mettant en danger la sécurité des patients.
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Scène du tournage du clip où l'infirmière s'approche d'un patient pour lui toucher sans s'être lavée les mains. Photo : Julien Archambault-Leclerc. |
Les mesures mises en place au cours des 10
dernières années par le Ministère de la Santé n’ont pas réussi à faire
régresser de façon significative les taux de ces infections dans nos
établissements de santé.
Le « C difficile » continue de faire autour de 500 victimes par an, les taux d’ERV ont énormément augmenté, et l’ensemble des infections nosocomiales ne font toujours pas l’objet d’une surveillance – infections du site opératoire, infections urinaires en particulier.
Le « C difficile » continue de faire autour de 500 victimes par an, les taux d’ERV ont énormément augmenté, et l’ensemble des infections nosocomiales ne font toujours pas l’objet d’une surveillance – infections du site opératoire, infections urinaires en particulier.
Quand on compare le taux des infections nosocomiales au Québec – 10% des patients hospitalisés, 4000 décès par an – à ceux de plusieurs pays européens, on ne peut que s’étonner...
France : 4,9%, Allemagne : 3,6%, Suisse 5% (chiffres issus du Centre Européen de Prévention des Maladies)
Dans ces pays-là, on considère être loin de résultats satisfaisants. Les moyens de lutte s’améliorent encore et la transparence aussi.
On sait parfaitement qu’avec la stricte application des mesures de précaution de base, on pourrait faire régresser ces infections.
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Préparation du tournage de scènes à l'intérieur de la voiture, dans une rue de Saint-Lambert, sur la rive-sud de Montréal. Photo : Julien Archambault-Leclerc. |
C’est sur le terrain que la lutte se joue.
L’association ADVIN en collaboration avec une équipe médicale du CHSLD de Saint-Lambert sur le Golf vous propose un vidéo clip qui réveille les consciences et vise à susciter la réflexion.
Nous vous invitons à visionner ce clip, à le faire circuler parmi toutes vos connaissances. Si vous œuvrez dans le domaine de la santé, présentez-le dans votre milieu de travail. Encore mieux, invitez-nous à le présenter à vos collègues. Le témoignage d’une victime gravement atteinte par une infection nosocomiale viendra éclairer cette présentation. Écrivez à Christine Besson, d'ADVIN, pour prendre rendez-vous.
CONVAINCRE, EXPLIQUER, INNOVER
Votre rôle peut être essentiel dans cette lutte. Les infections nosocomiales ne sont la faute de personne, mais leur prévention est la responsabilité de tous.
Ces infections ont un côté scandaleux parce qu’on va à l’hôpital pour y recevoir des soins, pas pour y contracter une autre maladie.
APPEL À L’AIDE : METTONS FIN À CES SOUFFRANCES ÉVITABLES
Votre opinion nous intéresse,écrivez-nous!
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